Max, Le naufragé des rêves

Photo Max. Le naufragé des rêves - Carré Bleu
Max. Le naufragé des rêves © Maëlle Charrier - Jazz à Poitiers
Concert

Max, Le naufragé des rêves

Après Wang Fo en 2013, les marionnettes impressionnistes de Danielle Indeau reviennent hanter le Carré Bleu.
Max est le personnage central de ce conte librement inspiré… de la vie, du monde et des difficultés à y trouver un sens, une place. Il évolue dans une société parfaitement réglée par le GORH, le Grand Organisateur des Rêves de l’Humanité. À son service, il collecte les rêves de toute une population, les trie, les garde, les élimine, en fonction de leur intérêt. L’objectif de ce traitement étant de concevoir un rêve unique qui séduira le plus grand nombre.
Max n’a pas d’intention particulière lorsqu’il récupère pour les ramener chez lui quelques rêves oubliés, des chimères insignifiantes, des utopies délaissées qui auraient dû passer à la trappe. Il va pourtant déclencher un dérèglement général qui lui vaudra d’être désigné comme perturbateur et ennemi…

Cette utopie réaliste, portée par la mise en sons habitée d’Éric Brochard et Jean Aussanaire, déploie un univers où la musique incarne temps, actions ou toute émotion que les marionnettes ou le texte ne donnent pas à voir. Un état mental qui prolonge le récit et donne toute son envergure à cette création envoûtante, pamphlet onirique d’une société normalisée à l’excès et propice aux pires cauchemars.

 

Construction des décors : Daniel Perraud

Lumières : Mathieu Marquis

Regard extérieur : Patrick Henniquau