Bruisme#5

Concert

Bruisme#5
Arnold & Willy / The End / Trio Pandi - Prins - Van Bergen / AV2 / LSD / Luft / Walter Gross

Bruisme #5, sixième édition de Bruisme : un week-end curieusement (d)étonnant de musiques pas tout à fait pareilles.

Début des concerts à 18h - Ouverture du site à 17h

La Fanzino’ fait du bruisme :

- Apéro’zine : De 18h à 22h. Quatre heures pour réaliser un fanzine sur Bruisme, vous êtes prêts à relever le défi ? Encadré par l’équipe de la Fanzinothèque, toutes les phases de production (création, maquette, impression et façonnage) sont réalisées collectivement. Accès libre, renseignements auprès de la Fanzinothèque.
- Maud Modjo : accueillie en résidence par la Fanzinothèque et les Beaux-Arts, l’artiste plasticienne sera aussi présente sur Bruisme et réalisera en live une œuvre durant toute la soirée.

Arnold & Willy - buzz brothers (Poitou)
Arnold Courset-Pintout, William Brandy : électronique

Aux commandes d’un dispositif improbable qu’on pourrait croire chiné chez Emmaüs et Toys’R’Us, Arnold & Willy bricolent une espèce de noise électro low-fi aussi ludique que radicale. Ça grouille de sons, ça buzze, ça scratche, ça clashe à tout vent (même celui d’un sax midi en pur plastoc) dans un joyeux foutoir captivant.

The End - apocalyptic rock’n’ free (France)
Heddy Boubaker : basse, synthé analogique
Mathieu Werchowski : violon
Fabien Duscombs : batterie

Si c’est à ça qu’elle doit ressembler, ben vivement la fin ! Une musique de l’instant, jouée comme si ça devait être le dernier, qui oscille entre psychédélisme planant et déferlante sonique. Un son massif mais bourré de détails, une mécanique de précision qui s’emballe, emportée par son élan jusqu’à l’implosion et qui finit par s’éteindre dans un silence assourdissant. Un air de fin du monde qui en ouvre autant d’autres…

Pándi - Prins - Van Bergen - brutal pop-core (Hongrie, Pays-Bas)
Balász Pándi : batterie
Gert-Jan Prins : électronique
Peter Van Bergen : sax

Réunion au sommet entre un sax brutalement free, un batteur marteleur et un pyromane de la table de mixage qui collaborent de longue date avec la crème de l’avant-garde internationale toutes tendances confondues. Forts d’un enregistrement impressionnant fomenté en 2014, ils se retrouvent pour la première fois sur scène et c’est ici que ça se passe ! Une musique sous haute tension, rageuse, définitive, implacable.

LSD - hallucinations collectives (France)
David Chiesa : contrebasse
Sébastien Perroud : lasers

LSD (Laser Sonic Distorsion) est un projet magique. Et les secrets des magiciens, ça ne se dévoile pas ! Pas question de trop en dire donc… Juste qu’il y aura des lumières, des sons et des distorsions des sens et de l’espace. Un espace mouvant, aux frontières troubles et incertaines. Un espace où la boussole s’affole et où tout repère disparaît, où la confusion devient totale. Une expérience sous trips sonores et visuels littéralement hallucinante.

AV2 - TV killers (France)
Clinch, Pierre Pierre Pierre : son, images

AV2 c’est une ode à l’ère de la télévision analogique, une revanche cinglante du tube sur la TNT, une véritable insulte aux écrans plats et aux coins carrés. Scintillement excessif, balayage en noir et blanc, contraste de 1ère classe, abrutissement cathodique et ramollissement intellectuel... Adeptes du zapping frénétique autant que du demi-sommeil devant la mire, ils se collent à l’écran et arrachent un panorama audiovisuel sans décodeur ni redevance.

Attention, LSD et AV2 joueront simultanément dans deux espaces différents dont la jauge est limitée, pensez à choisir et à réserver votre séance en début de soirée !

Luft - fest-noise (France, Suède)
Erwan Keravec : cornemuse
Mats Gustafsson : sax
La diffusion de ce spectacle a bénéficié du soutien financier de Spectacle vivant en Bretagne

Impressionnants en solo, on ose à peine imaginer ce que peut donner la rencontre de ces deux maîtres de l’impro… Des souffleurs forcenés, capables de vous retourner les tympans et de faire entrer votre cortex en vibration. Des orfèvres de la colonne d’air tour à tour brutalement lyriques ou délicatement radicaux. Architectes inspirés, ils élèvent une cathédrale de sons dans laquelle on s’immerge, le corps tout entier à l’écoute.

Walter Gross - dance-floor bancal (Etats-Unis)
Walter Gross : électronique

Essentiellement improvisés, les sets de Walter Gross ouvrent grand les portes de l’électro. Capable de tout mixer, d’enchaîner beats hip-hop crasseux et plages d’ambient, déferlantes noise et vieux blues désossés, il déstructure tout avec une précision diabolique, une science du cut rare. Un pot-pourri sonore étrange, loin des codes du turntablism en vogue.