Aghia Triadha

Mercredi 22 mai 2002 - Jeudi 23 mai 2002
Concert

Aghia Triadha

Il y a un peu plus de vingt ans, Jean-Pierre Jullian a failli devenir footballeur professionnel. Heureusement, il a entendu John Coltrane à la radio et il a choisi la musique. La musique contemporaine (il obtient une commande d’Etat pour Ministère, créé à l’Opéra de Montpellier), la musique pour la danse (pour les chorégraphes Luc Maubon ou Mitia Fedotenko), le jazz et les musiques improvisées (avec S. Oliva, C. Tchamitchian, C. Tyler, M. Petrucciani, D. Levallet, R. Boni, B. Phillips, D. Lazro, D. Colin...) A partir de 1992, il a composé pour un sextette de super-solistes-improvisateurs cette suite de quatre pièces, au confluent de plusieurs courants : la musique contemporaine (avec une référence à la démarche de Scelsi), les musiques ethniques (indienne, africaine, flamenco) et le jazz (section rythmique, improvisation libre). Dans l’indignation provoquée par les massacres fratricides en Yougoslavie, Ághia triádha évoque la Crète, où les dieux étaient des taureaux, et où le Minotaure était enfermé au fond d’un labyrinthe. Un  chant d’amour et de rage sur des rythmes de jazz ou de flamenco.

A écouter : Ághia triádha (Emouvance-Harmonia Mundi)